lundi 24 mai 2010

Mai 2010, no-pok's land

Il y aura bien un avant-loi et un après-loi, nous sommes exactement entre les deux. Le parcours parlementaire avait suivi son chemin de façon normale : octobre 2009, Assemblée Nationale; février-mars 2010, Sénat; avril 2010, retour à l'Assemblée Nationale. Le passage par la case Conseil Constitutionnel n'a rien modifié (il faut dire que les socialistes ont été très faibles quant à leurs arguments parlementaires, mais passons). Le 12 mai 2010, la loi a été promulguée, et depuis, chaque jour apporte son lot de décrets d'application. Depuis le temps tous les acteurs de cette partie se préparaient, le départ a été donné et tous se sont rués. C'est la foire d'empoigne.

Occupé par mes obligations personnelles, j'avais arrêté de grinder (est-ce qu'on grinde en $1.1...?) le 15 avril, avec un superbe $340 de bankroll. J'avais l'intention de jouer des SCOOP, mais je n'ai pas eu le temps de satelliser ce que je voulais. Alors, j'ai fait un peu de PLO100HU, les fishs étaient là et ne pas se prendre de suckout a suffi à mon bonheur; puis j'ai terminé 3ème (sur 32 joueurs) du tournoi $215 8-game hebdomadaire : bref ma BR a fait un gros bond en avant, avec $1700.

Alors, vais-je attaquer le grind en $11+1 180 joueurs turbo, ou autre chose? La réponse est non : je n'ai pas le temps, je vais (je touche du bois) retrouver du boulot et signer pour le début du mois de juin, bref j'arrête le poker en ligne, qui à l'ouverture de ce marché n'a pas assez d'arguments pour m'inciter à y jouer. Comme je vais bosser à Paris, je suppose que je serai à l'ACF un certain nombre de soirées en semaine, quelque part entre la 2-4 deep et les tables de la petite salle : une limit 40-80 A-5, 2-7, Omaha5 HiLo et Badugi est dans mes cordes et dans ma BR, sinon ce sera la 250 Omaha 4/5 ou Texas, bref on verra bien.

J'ai eu quelques discussions théoriques sur Club Poker, je dois bien dire que le format du forum n'est pas adapté pour ces discussions. Entre les quiproquos, la latte, les trolls, et les avis stratégiques différents, on se retrouve toujours au milieu d'une certaine cacophonie dès que le post atteint quelques pages de discussion. Dans la même veine, Grenoble Poker est assez calme, même les bons grinders ont mis la sourdine.

Le mot de la fin sera interprété par Robert Dalban, alias Jean dans Les tontons flingueurs : Quand ça change, ça change. Faut jamais se laisser démonter.