vendredi 6 avril 2012

Le burn-out n'était pas loin

Trop de boulot, trop de déplacements, trop peu de sommeil. Je me suis senti passer en mode résistance ces dernières semaines, et je me suis également dit que je n'allais pas me laisser cramer stupidement. Je termine la semaine Montpellier-Aix-en-Provence-Rouen-Lyon avec une angine bactérienne. Le solde de mes congés va me permettre de bosser seulement trois jours par semaine pendant tout le mois d'avril et tout le mois de mai, de quoi regonfler les batteries.

Côté poker, aucune activité de mi-janvier à fin mars. Du travail théorique en PLO5, où presque tout reste à défricher. Fréquences, textures de flops, importance de la position, valeur des jeux en pots multi-way... mon meilleur ami au poker est désormais mon tableur et ses cent trente quatre mille lignes. Postflop, je dénombre mes calculs puis je les vérifie avec ProPokerTools. Il ne me manque que quelques analyses d'éventails avec des fréquences précises par catégorie de main, et ce sera tout pour la partie théorique.

Côté pratique, je recense mes adversaires, leurs points forts, leurs points faibles. Je garde la même analyse critique sur mon propre jeu. Le Texas, que je considère comme un jeu très faible d'un point de vue stratégique, m'aura au moins appris à être détaché de tout ce qui peut perturber l'analyse objective - euphorie, tilt, fatigue, jouer devant, jouer cagoulé, etc. Cela semble peu, mais ce n'est pas mon avis : cela me donne un avantage considérable sur beaucoup d'adversaires, et surtout cela améliore énormément la qualité de mon propre jeu.

Si avril et mai se passent bien, j'envisagerai d'aller jouer quelques tournois WSOP - le Main Event, quelques mixed-games en vue. A suivre.