mercredi 14 août 2013

Résumé des épisodes précédents : 2013

Janvier 2013 : un mois de travail à presque plein temps sur un très gros appel d'offres (brag : que nous avons remporté), je bosse depuis chez moi afin de m'occuper également de gérer les six semaines de plâtre pour fracture du tibia de mon fils cadet. L'hiver est rigoureux, le fauteuil roulant simplifie ses déplacements à la maison mais à l'extérieur, il y a trop de neige.

Février 2013 : importants changements au boulot. Nouvelle année d'exercice, changement de chef, nouvelle organisation, c'est presque banal dans une grande entreprise. Bonne nouvelle, je me déplace en priorité sur un quart de la France et non sur toute la France. Moins de temps en déplacement, moins de fatigue, et mettre fin à deux ans et demi de séparation, la semaine, avec les miens. Du coup, je laisse derrière moi la vie parisienne, et je ne reprends pas ma cotisation à l'ACF en 2013 - même pour grinder en Texas 2-4, où les joueurs récréatifs restent nombreux.

Fin mai 2013 : ayant délaissé ma bankroll à son décollage là où elle était à fin 2012 (dans les premiers jours de janvier j'ai masstablé les SnG hyper-turbo, et j'ai arrêté très vite à cause du rake qui mange tous vos gains sur ce format), je reprends l'idée de faire la progresser via MTT. Je réalise mon premier dépôt online depuis de nombreuses années afin de voir la proportion du bonus premier dépôt.

Juin-juillet-août 2013 : trois cent soixante tournois plus loin, je joue des buy-ins à 1, 2, 3 ou 5, surtout freezeout mais parfois en rebuy, les gains sont réguliers. Jouer dans des tournois à champ limité (quatre ou cinq cents joueurs pour les plus gros tournois) augmente la fréquence des gains et permet de juger rapidement si on bat une limite ou pas. Pour illustrer, voici ma courbe sharkscope, avec les trois grandes phases caractéristiques.
- A gauche, 230 tournois, la montée de la BR de zéro à 300;
- Au centre, 410 tournois, quelques tournois pour se faire plaisir et le masstabling en SnG ht;
  On voit que je stagne ou que je baisse, tandis que la courbe de rake (pas affichée ici) explose!
- A droite, 360 tournois, où je maîtrise mon sujet.


Je viens d'atteindre 3000 VPP accumulés en 2013. D'où un objectif simple à venir : que la bankroll rattrape puis dépasse le nombre de VPP. A suivre.

Résumé des épisodes précédents : fin 2012.

Le temps passe, et j'ai trop de brouillons d'articles qui sont restés en suspens sans avoir été achevés - et a fortiori sans avoir été publiés. Mea maxima culpa. Voici donc un résumé des épisodes précédents, j'espère reprendre un fil de discussion, en majorité de poker, en minorité d'autres sujets, sur un rythme régulier.

Avril-mai 2012 : j'écrivais dans un billet précédent que le burn-out professionnel n'était pas loin. Deux mois de travail à un rythme plus calme, grâce au solde des congés, m'ont en effet permis de reprendre des forces et de la santé.

Juin-juillet 2012 : Mais trois semaines de juin, de nouveau à un rythme effréné, suffiront pour faire remonter la pression à un niveau que j'ai jugé inacceptable, ce qui m'a amené à tirer sur la sonnette d'alarme auprès de la hiérarchie n+2 et de la DRH. Version courte, le mot harcèlement était au centre du débat et j'ai confronté un collègue avec qui je travaillais tous les jours afin que ce binôme professionnel soit cassé et que nous n'ayions plus à travailler ensemble. Une enquête interne de l'entreprise a été ouverte, chacun a été entendu, des décisions ont été prises, ce qui a clos l'affaire dès le début de l'automne. Avec une année de recul, j'ai pris la bonne décision.

Août 2012 : Avec l'histoire ci-dessus, mon chef m'a fait la vie dure et j'ai dû batailler pour obtenir les dates de congés que je souhaitais. Un compromis plus loin, j'étais en congés presque tout le mois d'août, cinq semaines au lieu des trois habituelles, de quoi déconnecter complètement. Un mal pour un bien.

Septembre 2012 : Retour au poker, l'envie m'est venue de remonter une bankroll online sans dépôt. Plus de deux ans après l'ouverture du .fr, je réactive mon compte sur PS et je me lance dans les freerolls. Je décris mon parcours sur Grenoble Poker, dans l'article Je monte une bankroll à partir de rien. Au final, moins de deux mois - de fin août à mi-octobre - pour passer de zéro à presque trois cents euros, avec un rythme de jeu très faible et des résultats réguliers.

Octobre-Décembre 2012 : Je reprends l'Omaha 5 à l'ACF, en 2-4 et en 5-10. Malgré le run it twice et un travail théorique bien amorti, je down de cinq chiffres en très peu de temps - il y a du manque à gagner et des pertes sèches combinées dans ce résultat. Même si mon down n'est pas dû à une variance exceptionnelle, je décide d'arrêter les frais - il faudrait être professionnel de poker et utiliser une bankroll à six chiffres pour absorber partiellement la variance de ce jeu, sans parler des deux cents mille ans au rythme du jeu en live pour atteindre un échantillon représentatif de mains jouées. Sick game, mais les maths ont toujours raison.