Les rétrospectives se suivent sur ce blog. A ma décharge, le marché du poker est bien morose. Pour le poker en ligne, 2013, 2014 et 2015 ont été dans la continuité de 2012 - de moins en moins de joueurs, des parties de moins en moins intéressantes. Nombreux sont les opérateurs, y compris des enseignes de casinos bien implantées en France, qui ont fait une croix sur leur logiciel en ligne - quand ils n'ont pas mis purement et simplement la clé sous la porte.
En 2014, j'ai prodigué quelques conseils autour du poker pour deux joueurs de midstakes qui jouent depuis Londres sur le .com. L'un jouant en blindes $25-$50 sur des tables 5bb deep, l'autre jouant en $50-$100 en mixed games limit, j'ai apporté d'un côté des calculs théoriques précis - pour faire court, une analyse d'équilibre de Nash en stratégie complète (ROFL et non push-or-fold) - et de l'autre côté des calculs d'exploitation de jeux adverses sur des terrains bien moins balisés que le Texas Hold'em No-Limit.
Côté professionnel, j'ai démissionné pendant l'été 2014 afin de changer de poste à l'automne. Je prévoyais alors de nombreux déplacements professionnels à Paris, ce qui me laisserait quelques soirées en semaine pour grinder en cercle parisien. Hélas, le cercle Cadet et l'Aviation Club de France ont fermé leurs portes à ce moment-là. Pas de poker, je me suis alors lancé à plein régime dans mon nouveau boulot pendant un an.
Octobre 2015, nouveau changement de job et, coïncidence complète, j'ai eu l'occasion de passer pour la première fois les portes du cercle Clichy-Montmartre. La grande salle est belle, mais relativement bruyante. La petite salle est plus calme. En dealer choice ou en omaha, j'ai retrouvé une grande partie des joueurs qui venaient régulièrement à l'ACF. Sur ces tables, les bons coups et les mauvais coups se succèdent, les gagnants chambrent gentiment les perdants, les jetons du flambeur sont accueillis avec bonne humeur, le service est aux petits soins de la table, et le rake est cher. Rien n'a changé.
J'ai toujours apprécié d'être un amateur des jeux de poker. Pouvoir jouer avec autant de plaisir en tournoi freeroll ou en tournoi à haut buy-in; en Cinquante (blindes 1€-2€) ou en Cinq Cents (blindes 5€-10€); varier les jeux, varier les adversaires... S'adapter étant l'une des clés du poker, avoir la liberté de pouvoir changer au gré de son humeur est un luxe que n'a pas si souvent le grinder de poker, qui joue contre le temps, contre le rake, contre les contraintes de la gestion de bankroll.
Jouerai-je en 2016? De temps en temps, je serai sûrement là où on peut jouer au Razz, au 2-7, à l'Omaha 5 cartes. Si le .fr s'ouvre aux variantes, un peu de grind et coaching seront au programme.
En 2014, j'ai prodigué quelques conseils autour du poker pour deux joueurs de midstakes qui jouent depuis Londres sur le .com. L'un jouant en blindes $25-$50 sur des tables 5bb deep, l'autre jouant en $50-$100 en mixed games limit, j'ai apporté d'un côté des calculs théoriques précis - pour faire court, une analyse d'équilibre de Nash en stratégie complète (ROFL et non push-or-fold) - et de l'autre côté des calculs d'exploitation de jeux adverses sur des terrains bien moins balisés que le Texas Hold'em No-Limit.
Côté professionnel, j'ai démissionné pendant l'été 2014 afin de changer de poste à l'automne. Je prévoyais alors de nombreux déplacements professionnels à Paris, ce qui me laisserait quelques soirées en semaine pour grinder en cercle parisien. Hélas, le cercle Cadet et l'Aviation Club de France ont fermé leurs portes à ce moment-là. Pas de poker, je me suis alors lancé à plein régime dans mon nouveau boulot pendant un an.
Octobre 2015, nouveau changement de job et, coïncidence complète, j'ai eu l'occasion de passer pour la première fois les portes du cercle Clichy-Montmartre. La grande salle est belle, mais relativement bruyante. La petite salle est plus calme. En dealer choice ou en omaha, j'ai retrouvé une grande partie des joueurs qui venaient régulièrement à l'ACF. Sur ces tables, les bons coups et les mauvais coups se succèdent, les gagnants chambrent gentiment les perdants, les jetons du flambeur sont accueillis avec bonne humeur, le service est aux petits soins de la table, et le rake est cher. Rien n'a changé.
J'ai toujours apprécié d'être un amateur des jeux de poker. Pouvoir jouer avec autant de plaisir en tournoi freeroll ou en tournoi à haut buy-in; en Cinquante (blindes 1€-2€) ou en Cinq Cents (blindes 5€-10€); varier les jeux, varier les adversaires... S'adapter étant l'une des clés du poker, avoir la liberté de pouvoir changer au gré de son humeur est un luxe que n'a pas si souvent le grinder de poker, qui joue contre le temps, contre le rake, contre les contraintes de la gestion de bankroll.
Jouerai-je en 2016? De temps en temps, je serai sûrement là où on peut jouer au Razz, au 2-7, à l'Omaha 5 cartes. Si le .fr s'ouvre aux variantes, un peu de grind et coaching seront au programme.
