Malgré l'altitude et le sol rocailleux, les plantes autour de ma maison ne cessent de croître, de prendre de l'espace, de se rejoindre et de s'emmêler. Tondre l'herbe, tailler les haies, tailler les massifs et tailler les arbres deviennent vos activités récurrentes, dans la catégorie jardinage à l'huile de coude. Sans oublier le ramassage des feuilles mortes et du petit bois, c'est déjà l'automne, ainsi que le débroussaillage des herbes folles. De mauvaises herbes, dit-on? Non, ce qui gêne vraiment c'est leur capacité à proliférer sans qu'elles nous aient demandé notre avis, ni celui de notre gazon.
Lorsqu'on découvre tout cela, on en vient naturellement à s'équiper d'outils variés, les uns affublés de longs manches, les autres de pinces ou de lames coupantes, sans oublier d'indispensables paires de gants. Puis quelques outils motorisés viennent compléter votre arsenal : une tondeuse à gazon et un taille-haie seront parmi les premiers outils qui vous donneront un vrai coup de pouce, tant la tâche sans eux serait harassante, longue et parfois fastidieuse. Un aspirateur/souffleur peut également avoir son utilité, mais finalement il n'y a que la fonction souffleur qui soit techniquement au point, j'ai renoncé à la fonction d'aspiration pour reprendre un bon râteau pour les feuilles mortes.
C'est ainsi que vous passez la matinée dans le jardin, tond tond, coupe coupe, taille taille, et que, ces tâches accomplies, vous vous redressez un instant pour contempler votre travail, tout en épongeant votre sueur au front d'un revers de gant. Et c'est là que vous découvrez votre vrai problème. Vous avez rempli une poubelle grand format d'herbe coupée, les tas de feuilles ratissées jouxtent les branches coupées de thuyas qui jonchent le sol au pied de la haie, et plusieurs grosses branches d'arbres et tout leur feuillage sont alignées de l'autre côté de la maison, attendant d'être élaguées et séparées entre l'abri bois pour les branches et un volumineux tas de branchages, de feuilles et de fruits encore attachés pour le reste. Et cela représente un volume monumental qu'il va vous falloir faire disparaître.
Dans les premiers temps, j'ai eu recours à une méthode primaire, mais efficace : enlever les sièges et les accessoires de l'arrière de la voiture, y installer horizontalement les deux grandes poubelles - car en plus de l'herbe coupée dans l'une, vous avez mis dans l'autre les feuilles mortes - aux couvercles pivotants verrouillés par du gros scotch marron, que vous avez conservé entre autres reliques de votre déménagement. Vous remerciez vous-ne-savez-qui que ces poubelles aient des roulettes, et surtout que le fond du coffre soit à la hauteur de l'ouverture, ce qui vous permet d'utiliser habilement l'effet de levier pour y hisser chaque poubelle sans les porter complètement. Premier voyage à la déchetterie. Puis un second voyage à la déchetterie avec les branchages dont vous avez par la suite empli le coffre. Laver les poubelles, aspirer les débris dans le coffre de la voiture, et en saison vous savez qu'il ne se passera pas bien longtemps avant que vous n'ayez à recommencer.
Parmi les options disponibles pour améliorer le processus, il y avait en vrac : installer une mini-déchetterie dans le jardin - un pourrissoir, un compost, une grange, etc.-, faire l'acquisition d'une remorque ou d'une fourgonnette pour arrêter de salir la moitié de la voiture, faire entretenir le jardin par des professionnels apportant outils, main d'oeuvre et moyens de transport. Je vous passe les options triviales à la sauce je m'en lave les mains, telles que laisser le jardin à l'abandon, ainsi que l'évidente retourner habiter en ville, au moins c'est le syndic qui traîne les problèmes de copropriété.
J'ai donc fait l'acquisition d'un outil motorisé, catégorie coupe-branches, broyeur, la dénomination n'est pas claire puisque le jargon international appelle shredder cette machine. Shred c'est un petit bout de truc, coupé, découpé, déchiré, broyé, qui peut prendre la forme d'une frange s'il s'agit de papier ou de copeau si c'est du bois. Déchiqueteuse me semble approprié, mais ce jargon n'engage que moi. Tout ça pour écrire, au bout de six paragraphes, que le Flymo Pac-a-shredder, manufacturé par Husqvarna, est un outil ingénieux, efficace, puissant, et j'ajouterai même huge, awesome, powerful, super, trop fort, waaou. Je vous passe les mortel, glop glop, trop d'la balle, mégakif, warrior etc., c'est fou le nombre d'expressions que l'on peut utiliser pour dire "très bien". Bref, cette machine est une solution pertinente, adaptée et efficace pour débiter des branchages de plusieurs mètres de long et les stocker dans un récipient en plastique d'une soixantaine de litres.
Alors, ce matin, je suis allé à la déchetterie, emportant dans le coffre huit sacs poubelles de cent cinquante litres, emplis de copeaux de bois, d'herbe coupée, de feuilles ratissées, des thuyas du sapin du chêne du merisier du cerisier du tilleul de la vigne vierge et d'autres végétaux dont j'ignore le nom, occupant désormais un espace réduit, ce qui était bien le but de la manoeuvre.
Lorsqu'on découvre tout cela, on en vient naturellement à s'équiper d'outils variés, les uns affublés de longs manches, les autres de pinces ou de lames coupantes, sans oublier d'indispensables paires de gants. Puis quelques outils motorisés viennent compléter votre arsenal : une tondeuse à gazon et un taille-haie seront parmi les premiers outils qui vous donneront un vrai coup de pouce, tant la tâche sans eux serait harassante, longue et parfois fastidieuse. Un aspirateur/souffleur peut également avoir son utilité, mais finalement il n'y a que la fonction souffleur qui soit techniquement au point, j'ai renoncé à la fonction d'aspiration pour reprendre un bon râteau pour les feuilles mortes.
C'est ainsi que vous passez la matinée dans le jardin, tond tond, coupe coupe, taille taille, et que, ces tâches accomplies, vous vous redressez un instant pour contempler votre travail, tout en épongeant votre sueur au front d'un revers de gant. Et c'est là que vous découvrez votre vrai problème. Vous avez rempli une poubelle grand format d'herbe coupée, les tas de feuilles ratissées jouxtent les branches coupées de thuyas qui jonchent le sol au pied de la haie, et plusieurs grosses branches d'arbres et tout leur feuillage sont alignées de l'autre côté de la maison, attendant d'être élaguées et séparées entre l'abri bois pour les branches et un volumineux tas de branchages, de feuilles et de fruits encore attachés pour le reste. Et cela représente un volume monumental qu'il va vous falloir faire disparaître.
Dans les premiers temps, j'ai eu recours à une méthode primaire, mais efficace : enlever les sièges et les accessoires de l'arrière de la voiture, y installer horizontalement les deux grandes poubelles - car en plus de l'herbe coupée dans l'une, vous avez mis dans l'autre les feuilles mortes - aux couvercles pivotants verrouillés par du gros scotch marron, que vous avez conservé entre autres reliques de votre déménagement. Vous remerciez vous-ne-savez-qui que ces poubelles aient des roulettes, et surtout que le fond du coffre soit à la hauteur de l'ouverture, ce qui vous permet d'utiliser habilement l'effet de levier pour y hisser chaque poubelle sans les porter complètement. Premier voyage à la déchetterie. Puis un second voyage à la déchetterie avec les branchages dont vous avez par la suite empli le coffre. Laver les poubelles, aspirer les débris dans le coffre de la voiture, et en saison vous savez qu'il ne se passera pas bien longtemps avant que vous n'ayez à recommencer.
Parmi les options disponibles pour améliorer le processus, il y avait en vrac : installer une mini-déchetterie dans le jardin - un pourrissoir, un compost, une grange, etc.-, faire l'acquisition d'une remorque ou d'une fourgonnette pour arrêter de salir la moitié de la voiture, faire entretenir le jardin par des professionnels apportant outils, main d'oeuvre et moyens de transport. Je vous passe les options triviales à la sauce je m'en lave les mains, telles que laisser le jardin à l'abandon, ainsi que l'évidente retourner habiter en ville, au moins c'est le syndic qui traîne les problèmes de copropriété.
J'ai donc fait l'acquisition d'un outil motorisé, catégorie coupe-branches, broyeur, la dénomination n'est pas claire puisque le jargon international appelle shredder cette machine. Shred c'est un petit bout de truc, coupé, découpé, déchiré, broyé, qui peut prendre la forme d'une frange s'il s'agit de papier ou de copeau si c'est du bois. Déchiqueteuse me semble approprié, mais ce jargon n'engage que moi. Tout ça pour écrire, au bout de six paragraphes, que le Flymo Pac-a-shredder, manufacturé par Husqvarna, est un outil ingénieux, efficace, puissant, et j'ajouterai même huge, awesome, powerful, super, trop fort, waaou. Je vous passe les mortel, glop glop, trop d'la balle, mégakif, warrior etc., c'est fou le nombre d'expressions que l'on peut utiliser pour dire "très bien". Bref, cette machine est une solution pertinente, adaptée et efficace pour débiter des branchages de plusieurs mètres de long et les stocker dans un récipient en plastique d'une soixantaine de litres.
Alors, ce matin, je suis allé à la déchetterie, emportant dans le coffre huit sacs poubelles de cent cinquante litres, emplis de copeaux de bois, d'herbe coupée, de feuilles ratissées, des thuyas du sapin du chêne du merisier du cerisier du tilleul de la vigne vierge et d'autres végétaux dont j'ignore le nom, occupant désormais un espace réduit, ce qui était bien le but de la manoeuvre.