Au poker, chaque main, chaque session, chaque erreur, chaque défaite est une source d'enseignements. J'ai joué en PLO50HU, avec de bons résultats - c'est à dire que j'ai bien joué mais j'ai pris quelques 95-5, surtout quand votre adversaire croit que ses deux As blancs ont une chance face à votre brelan et vos deux tirages flush backdoor. Quoi qu'il en soit, le nombre de mains est trop faible pour avoir une signification de quoi que ce soit sur le long terme.
J'ai joué deux parties en NL200-9, histoire de voir. QQ < AA joué en smallball de part et d'autre, hop 1/2 cave, quinte floppée face à carré turné, hop une cave, rien à signaler. J'ai considéré que je n'avais plus le niveau en CG Texas. Ce jeu m'a pourtant rapporté beaucoup par le passé, mais je dois me rendre à l'évidence : peut-être étais-je borgne au royaume des aveugles lorsque les joueurs débutaient à ce jeu il y a quelques années, et que, avec le temps et les sources d'informations, les autres se sont améliorés. Tandis que je stagnais, certains m'ont dépassé à vitesse grand V. Je n'ai désormais aucune chance de combler mon retard. Vous pourrez lire mes bonnes stats de fish sur ce jeu sur les sites ad hoc.
Alors, dois-je arrêter le poker (avant la ruine, s'entend!) ? Heureusement non, il me reste des niches où j'ai encore un avantage sur la majeure partie du champ. En tournoi, je remonte progressivement la pente de mon ROI négatif - essentiellement creusé par des tournois à $215 en Razz ou en NLHE, aux tickets obtenus pour une trentaine de dollars en moyenne, où je n'ai jamais fait d'ITM malgré deux bons deep runs en Razz. Au menu : tournois à champ réduit, SnG à une ou plusieurs tables, Steps, satellite en deux tables pour le Sunday Millions et le beau tournoi $3.30 rebuy à 180 joueurs, où beaucoup de joueurs n'ont pas compris ce qu'est un rebuy et comment ce tournoi doit être joué. En outre, la structure rapide justifie un paquet de moves très cEV- de vos adversaires (comme des pushs idiots, sans fold equity réelle dès que votre adversaire a une main qui ressemble de près ou de loin à une paire, un As, un Roi, deux cartes supérieures au Neuf, ou un connecteur coloré). On voit des calls à tapis préflop avec une petite paire contre deux adversaires. Du grand n'importe quoi, mais après tout, si les mecs aiment miser leurs jetons avec entre 20% et 28% de chances de gagner le coup, grand bien leur fasse. Conseil de Gus Hansen : quand tu as des jetons, contente-toi de payer un tapis en fonction de la cote du pot.
Côté cash-game, j'ai entrepris d'attaquer les tables de 8-game, profitant du fait qu'il est désormais interdit (ils font bien les choses chez PS) de choisir ses jeux, en alternant sit-in et sit-out tout au long des orbites. Résultat : j'ai un bon niveau général en 8-game, et quelques sessions me l'ont confirmé. Je joue en $10-$20, six joueurs par table. Dans l'ordre, les jeux sont L2-7, LHE, LO8, LRazz, L7Stud, L7StudHiLo, NLHE, PLO. Six mains par jeu, et ça tourne. Ce matin, je me suis posé en 20-40 avant de me rendre compte que je m'étais gourré de limite, heureusement j'ai pu clore rapidement la session sur un petit gain - ça m'étonnait aussi, les tapis à la table semblaient disproprotionnés. Au-delà de la qualité de mon jeu, je trouve d'autres avantages à ces tables : il n'y a pas de tracker pour ces jeux, et d'ailleurs les résultats ne sont pas trackés non plus sur TableRatings. Je conserve donc mon profil de fish dans les bases, je remercie le NLH, et les badbeats d'Omaha, pour bien parler de ma fishitude.
Et, chose qui n'est pas pour me déplaire en ces temps difficiles, la bankroll affiche un résultat de +$850. Je commence presque à rentrer dans les clous de la gestion de bankroll - dès que je rentre de façon stable dans la zone à quatre chiffres, je vous fais signe.
Et, je remercie tous ceux qui prennent régulièrement de mes nouvelles, pour leur sollicitude.
J'ai joué deux parties en NL200-9, histoire de voir. QQ < AA joué en smallball de part et d'autre, hop 1/2 cave, quinte floppée face à carré turné, hop une cave, rien à signaler. J'ai considéré que je n'avais plus le niveau en CG Texas. Ce jeu m'a pourtant rapporté beaucoup par le passé, mais je dois me rendre à l'évidence : peut-être étais-je borgne au royaume des aveugles lorsque les joueurs débutaient à ce jeu il y a quelques années, et que, avec le temps et les sources d'informations, les autres se sont améliorés. Tandis que je stagnais, certains m'ont dépassé à vitesse grand V. Je n'ai désormais aucune chance de combler mon retard. Vous pourrez lire mes bonnes stats de fish sur ce jeu sur les sites ad hoc.
Alors, dois-je arrêter le poker (avant la ruine, s'entend!) ? Heureusement non, il me reste des niches où j'ai encore un avantage sur la majeure partie du champ. En tournoi, je remonte progressivement la pente de mon ROI négatif - essentiellement creusé par des tournois à $215 en Razz ou en NLHE, aux tickets obtenus pour une trentaine de dollars en moyenne, où je n'ai jamais fait d'ITM malgré deux bons deep runs en Razz. Au menu : tournois à champ réduit, SnG à une ou plusieurs tables, Steps, satellite en deux tables pour le Sunday Millions et le beau tournoi $3.30 rebuy à 180 joueurs, où beaucoup de joueurs n'ont pas compris ce qu'est un rebuy et comment ce tournoi doit être joué. En outre, la structure rapide justifie un paquet de moves très cEV- de vos adversaires (comme des pushs idiots, sans fold equity réelle dès que votre adversaire a une main qui ressemble de près ou de loin à une paire, un As, un Roi, deux cartes supérieures au Neuf, ou un connecteur coloré). On voit des calls à tapis préflop avec une petite paire contre deux adversaires. Du grand n'importe quoi, mais après tout, si les mecs aiment miser leurs jetons avec entre 20% et 28% de chances de gagner le coup, grand bien leur fasse. Conseil de Gus Hansen : quand tu as des jetons, contente-toi de payer un tapis en fonction de la cote du pot.
Côté cash-game, j'ai entrepris d'attaquer les tables de 8-game, profitant du fait qu'il est désormais interdit (ils font bien les choses chez PS) de choisir ses jeux, en alternant sit-in et sit-out tout au long des orbites. Résultat : j'ai un bon niveau général en 8-game, et quelques sessions me l'ont confirmé. Je joue en $10-$20, six joueurs par table. Dans l'ordre, les jeux sont L2-7, LHE, LO8, LRazz, L7Stud, L7StudHiLo, NLHE, PLO. Six mains par jeu, et ça tourne. Ce matin, je me suis posé en 20-40 avant de me rendre compte que je m'étais gourré de limite, heureusement j'ai pu clore rapidement la session sur un petit gain - ça m'étonnait aussi, les tapis à la table semblaient disproprotionnés. Au-delà de la qualité de mon jeu, je trouve d'autres avantages à ces tables : il n'y a pas de tracker pour ces jeux, et d'ailleurs les résultats ne sont pas trackés non plus sur TableRatings. Je conserve donc mon profil de fish dans les bases, je remercie le NLH, et les badbeats d'Omaha, pour bien parler de ma fishitude.
Et, chose qui n'est pas pour me déplaire en ces temps difficiles, la bankroll affiche un résultat de +$850. Je commence presque à rentrer dans les clous de la gestion de bankroll - dès que je rentre de façon stable dans la zone à quatre chiffres, je vous fais signe.
Et, je remercie tous ceux qui prennent régulièrement de mes nouvelles, pour leur sollicitude.