Day 6 - Mardi. Début des sessions profesionnelles à huit heures, la journée est longue. Pour dîner, on a le Revolution - Bar Lounge du Mirage - réservé de 19h30 à 21h. La soirée n'a aucun intérêt, je grignote quelques crudités avant d'aller m'asseoir sur la 1-2 du Mirage. La session se passe bien, j'ai eu du jeu et de quoi animer la table. A 21h pile, mes collègues se font dégager du Revolution - il est temps qu'ils puissent ouvrir pour la seconde partie de soirée aux clients - nous partons à six vers le Stratosphere. On prend un verre au 108ème étage. On sort au 109ème, la nuit est glacée et venteuse; pourtant quelques fous sautent à l'élastique - ce sont en fait des câbles avec un bout d'élastique - ou font des manèges qui secouent. La vue est superbe. Coucher tardif, probablement 1h30.
Day 7 - Mercredi. Pareil, boulot dès huit heures du matin. Dîner au Tao du Venetian - pareil, on a l'étage réservé de 19h30 à 21h00. Cuisine orientale excellente, du riz parfumé, des crevettes et du saumon moelleux et assaisonné de saveurs douces. En sortant à 21h01 - ils nous ont gentiment laissé une minute de rab' pour sortir du restaurant, dont la salle basse est pleine à craquer - mon chef me demande si je veux bien chaperonner un groupe pour aller au Rhino - c'est de ma faute, l'épisode glauque du Glitter Gulch a fait le tour des équipes, et l'idée de voir ce que peut donner un endroit classe du même genre les titille. On part à huit, dont une femme. Pour $70, on prend une limousine pour y aller. Dans la limo, je fais le briefing pour leur expliquer ce qu'ils vont voir, et comment fonctionne l'endroit - d'abord détailler où on peut s'asseoir, le prix de ce qu'on commande à boire, puis vient la description du manège des filles qui viennent appâter - ou faire profiter de leurs appâts, c'est selon. Ce qui est bien, c'est que je suis certain qu'en environnement professionnel, il n'y aura pas de débordements. En tous cas, mes collègues, mon chef, tout le monde apprécie le style de l'endroit. Comme quoi, la différence entre le beau et le sordide est très ténue. On rentre sagement à 23h30 au MGM, certains vont se coucher avec les yeux qui brillent, d'autres vont prendre un verre au Studio 54, la boîte du MGM. Je passe quelques minutes dans la boîte, avant d'en sortir : c'est rempli à 80% de gens du séminaire, la musique est trop forte, bref du grand classique. Mes collègues sortent rapidement et vont prendre un verre au bar, où ils rejoignent une autre équipe qui a atteri là. Minuit et quart, je vais sur la 1-2 puis sur la 2-5, à une heure du matin je tombe de sommeil, dodo.
Day 8 - Jeudi. Boulot dès sept heures du matin, on a une session technique de spécialistes qui a lieu au Mirage, où on va passer la journée. Lors d'une pause, on met en place la soirée pour aller voir O au Bellagio (retourner voir, en ce qui me concerne). Depuis l'expérience réussie du Rhino, j'ai acquis la réputation de proposer des bons plans à Las Vegas. On va prendre les places, pour être bien placés on se retrouve dispatchés çà et là, j'obtiens une bonne place au deuxième rang, j'ai de bonne chances de me faire arroser. En attendant le début, on traverse le Cosmopolitan, le City Center, l'Aria, pour revenir vers le Bellagio par l'arrière (le Vdara je crois). Spectacle, comme je connais déjà le script, j'en profite pour observer des détails qu'on ne peut pas voir la première fois. Je conserve tous les superlatifs déjà mentionnés pour décrire ce spectacle - rien que j'y penser j'en ai la chair de poule. Après le spectacle, qui a plu à la quinzaine de collègues qui ont fait le déplacement - les uns avaient suivi mon conseil, les autres avaient eu la même idée - on est invités par les grands chefs au Harley Davidson, qui se trouve entre le Planet Hollywood et le MGM. On doit être une quarantaine. Les hamburgers king size vont bon train, pour ma part je déguste des BBQ ribs. Promenage digestive vers le MGM pour rentrer. Je vais me poser en 1-2, au bout de trois quarts d'heure j'ai pris 190bb et il est une heure du matin, je vais faire ma valise. Il est trois heures du matin et je termine ce post, avec l'intention de ne pas dormir pour pouvoir m'écrouler dans l'avion. La journée va être longue, très longue.
Ici se referme ce carnet de voyage à Las Vegas. J'ai adoré les spectacles que j'ai vus, cette facette de la ville est vraiment une réussite. Côté social, ça s'est bien passé avec mes collègues, il n'y a rien de mieux que quelques (més?)aventures impromptues pour souder une équipe, façon [i]ce qui est arrivé à Vegas, reste à Vegas[/i]. Côté poker, les sessions ont payé une grande partie de mes frais persos, je ferai un état précis de ma bankroll la semaine prochaine quand j'aurai dormi et récupéré. Las Vegas possède ce double avantage qu'on est aussi content d'en partir qu'on était d'y arriver. Huit jours, c'est parfait pour en profiter, et pouvoir partir avant d'arriver à saturation.
Bye bye Las Vegas, et à la prochaine.
Post scriptum - depuis le WIFI de l'aéroport de Salt Lake City
J'ai finalement dormi quatre heures cette nuit. Voici quelques tips de voyage, j'ai quelques heures avant ma correspondance.
- Les tarifs téléphoniques vers la France sont exorbitants. Quelque chose comme $25 la première minute, puis $6 les minutes suivantes. En huit jours et un coup de fil quotidien chez les miens, j'en ai eu pour $640 (surprise au check-out). La prochaine fois, ce sera en voix sur IP, même si la qualité sonore est médiocre (fréquentes coupures de son, paradoxalement la vidéo sur la webcam passe mieux). Je n'ose pas imaginer la douloureuse pour mes collègues de travail, qui ont passé leur semaine en textos, petits coups de fil et data roaming (e-mail surtout) sur leurs blackberrys professionnels (c'est à dire un parcours Nevada-France-Nevada, facturé des deux côtés - émission et réception).
- Si vous n'arrivez pas à avoir un vol Paris-Las Vegas direct, il faut savoir que certaines villes sont plus pratiques que d'autres pour avoir une correspondance. J'ai un collègue qui rentre par Houston, qui possède un aéroport national et un aéroport international disjoints - a priori en deux heures, c'est trop juste pour une correspondance réussie. A Salt Lake City, les terminaux sont proches, je n'ai eu aucun contrôle entre la sortie de l'avion de Las Vegas et la porte d'embarquement vers Paris, où je suis actuellement. J'aurai probablement les contrôles américains de sortie du territoire en zone internationale à Roissy.
- A propos de contrôles, j'avais anticipé en remplissant le formulaire ESTA sur internet; mais je n'ai pas vu la valeur ajoutée de la manoeuvre, quand j'ai du me coltiner à nouveau le même formulaire en version de poche en arrivant, avec mon identité, ma destination, et les réponses habituelles aux questions - déjà la dernière fois j'avais bon, trop facile le quiz.
Je ferai plus tard la description du style des touristes américains sur la 1-2, bien connue sur les forums sous le sobriquet 1-2 for fun.
Day 7 - Mercredi. Pareil, boulot dès huit heures du matin. Dîner au Tao du Venetian - pareil, on a l'étage réservé de 19h30 à 21h00. Cuisine orientale excellente, du riz parfumé, des crevettes et du saumon moelleux et assaisonné de saveurs douces. En sortant à 21h01 - ils nous ont gentiment laissé une minute de rab' pour sortir du restaurant, dont la salle basse est pleine à craquer - mon chef me demande si je veux bien chaperonner un groupe pour aller au Rhino - c'est de ma faute, l'épisode glauque du Glitter Gulch a fait le tour des équipes, et l'idée de voir ce que peut donner un endroit classe du même genre les titille. On part à huit, dont une femme. Pour $70, on prend une limousine pour y aller. Dans la limo, je fais le briefing pour leur expliquer ce qu'ils vont voir, et comment fonctionne l'endroit - d'abord détailler où on peut s'asseoir, le prix de ce qu'on commande à boire, puis vient la description du manège des filles qui viennent appâter - ou faire profiter de leurs appâts, c'est selon. Ce qui est bien, c'est que je suis certain qu'en environnement professionnel, il n'y aura pas de débordements. En tous cas, mes collègues, mon chef, tout le monde apprécie le style de l'endroit. Comme quoi, la différence entre le beau et le sordide est très ténue. On rentre sagement à 23h30 au MGM, certains vont se coucher avec les yeux qui brillent, d'autres vont prendre un verre au Studio 54, la boîte du MGM. Je passe quelques minutes dans la boîte, avant d'en sortir : c'est rempli à 80% de gens du séminaire, la musique est trop forte, bref du grand classique. Mes collègues sortent rapidement et vont prendre un verre au bar, où ils rejoignent une autre équipe qui a atteri là. Minuit et quart, je vais sur la 1-2 puis sur la 2-5, à une heure du matin je tombe de sommeil, dodo.
Day 8 - Jeudi. Boulot dès sept heures du matin, on a une session technique de spécialistes qui a lieu au Mirage, où on va passer la journée. Lors d'une pause, on met en place la soirée pour aller voir O au Bellagio (retourner voir, en ce qui me concerne). Depuis l'expérience réussie du Rhino, j'ai acquis la réputation de proposer des bons plans à Las Vegas. On va prendre les places, pour être bien placés on se retrouve dispatchés çà et là, j'obtiens une bonne place au deuxième rang, j'ai de bonne chances de me faire arroser. En attendant le début, on traverse le Cosmopolitan, le City Center, l'Aria, pour revenir vers le Bellagio par l'arrière (le Vdara je crois). Spectacle, comme je connais déjà le script, j'en profite pour observer des détails qu'on ne peut pas voir la première fois. Je conserve tous les superlatifs déjà mentionnés pour décrire ce spectacle - rien que j'y penser j'en ai la chair de poule. Après le spectacle, qui a plu à la quinzaine de collègues qui ont fait le déplacement - les uns avaient suivi mon conseil, les autres avaient eu la même idée - on est invités par les grands chefs au Harley Davidson, qui se trouve entre le Planet Hollywood et le MGM. On doit être une quarantaine. Les hamburgers king size vont bon train, pour ma part je déguste des BBQ ribs. Promenage digestive vers le MGM pour rentrer. Je vais me poser en 1-2, au bout de trois quarts d'heure j'ai pris 190bb et il est une heure du matin, je vais faire ma valise. Il est trois heures du matin et je termine ce post, avec l'intention de ne pas dormir pour pouvoir m'écrouler dans l'avion. La journée va être longue, très longue.
Ici se referme ce carnet de voyage à Las Vegas. J'ai adoré les spectacles que j'ai vus, cette facette de la ville est vraiment une réussite. Côté social, ça s'est bien passé avec mes collègues, il n'y a rien de mieux que quelques (més?)aventures impromptues pour souder une équipe, façon [i]ce qui est arrivé à Vegas, reste à Vegas[/i]. Côté poker, les sessions ont payé une grande partie de mes frais persos, je ferai un état précis de ma bankroll la semaine prochaine quand j'aurai dormi et récupéré. Las Vegas possède ce double avantage qu'on est aussi content d'en partir qu'on était d'y arriver. Huit jours, c'est parfait pour en profiter, et pouvoir partir avant d'arriver à saturation.
Bye bye Las Vegas, et à la prochaine.
Post scriptum - depuis le WIFI de l'aéroport de Salt Lake City
J'ai finalement dormi quatre heures cette nuit. Voici quelques tips de voyage, j'ai quelques heures avant ma correspondance.
- Les tarifs téléphoniques vers la France sont exorbitants. Quelque chose comme $25 la première minute, puis $6 les minutes suivantes. En huit jours et un coup de fil quotidien chez les miens, j'en ai eu pour $640 (surprise au check-out). La prochaine fois, ce sera en voix sur IP, même si la qualité sonore est médiocre (fréquentes coupures de son, paradoxalement la vidéo sur la webcam passe mieux). Je n'ose pas imaginer la douloureuse pour mes collègues de travail, qui ont passé leur semaine en textos, petits coups de fil et data roaming (e-mail surtout) sur leurs blackberrys professionnels (c'est à dire un parcours Nevada-France-Nevada, facturé des deux côtés - émission et réception).
- Si vous n'arrivez pas à avoir un vol Paris-Las Vegas direct, il faut savoir que certaines villes sont plus pratiques que d'autres pour avoir une correspondance. J'ai un collègue qui rentre par Houston, qui possède un aéroport national et un aéroport international disjoints - a priori en deux heures, c'est trop juste pour une correspondance réussie. A Salt Lake City, les terminaux sont proches, je n'ai eu aucun contrôle entre la sortie de l'avion de Las Vegas et la porte d'embarquement vers Paris, où je suis actuellement. J'aurai probablement les contrôles américains de sortie du territoire en zone internationale à Roissy.
- A propos de contrôles, j'avais anticipé en remplissant le formulaire ESTA sur internet; mais je n'ai pas vu la valeur ajoutée de la manoeuvre, quand j'ai du me coltiner à nouveau le même formulaire en version de poche en arrivant, avec mon identité, ma destination, et les réponses habituelles aux questions - déjà la dernière fois j'avais bon, trop facile le quiz.
Je ferai plus tard la description du style des touristes américains sur la 1-2, bien connue sur les forums sous le sobriquet 1-2 for fun.